Archives de Tag: paris

Présage

`Be that word our sign of parting, bird or fiend!’ I shrieked upstarting –
`Get thee back into the tempest and the Night’s Plutonian shore!
Leave no black plume as a token of that lie thy soul hath spoken!
Leave my loneliness unbroken! – quit the bust above my door!
Take thy beak from out my heart, and take thy form from off my door!’
Quoth the raven, `Nevermore.’

And the raven, never flitting, still is sitting, still is sitting
On the pallid bust of Pallas just above my chamber door;
And his eyes have all the seeming of a demon’s that is dreaming,
And the lamp-light o’er him streaming throws his shadow on the floor;
And my soul from out that shadow that lies floating on the floor
Shall be lifted – nevermore!


« Que cette parole soit le signal de notre séparation, oiseau ou démon ! – hurlai-je en me redressant. – Rentre dans la tempête, retourne au rivage de la nuit plutonienne ; ne laisse pas ici une seule plume noire comme souvenir du mensonge que ton âme a proféré ; laisse ma solitude inviolée ; quitte ce buste au-dessus de ma porte ; arrache ton bec de mon cœur et précipite ton spectre loin de ma porte ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Et le corbeau, immuable, est toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve ; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher ; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s’élever, – jamais plus !


E. Allan Poe, The Raven (Le Corbeau) – Trad. Charles Baudelaire.

Vue prise dans la cour intérieure de « la Bourse occupée « .

Déc.  2008

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Clown

le clown et l'enfant

Le sourire d’un enfant, c’est la chanson du coeur.

A child’s smile is a hearth’s song.

Paris, rue de la banque – Quelques jours avant Noël.

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Le Louvre

Au moment où il arriva à l’Académie, il trouva plus de deux mille personnes dans la cour du Louvre, qui criaient en battant des mains: Vive M. de Voltaire!

Au moment où il arriva à l’Académie, il trouva plus de deux mille personnes dans la cour du Louvre, qui criaient en battant des mains: Vive M. de Voltaire!

Jean le Rond d’ Alembert.

Ce jour là, ils ne sont que deux, seuls, ils se regardent..

Paris, Sept. 2008

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